Hello !

Je suis Laëtitia, j’ai 26 ans et je suis une grande rêveuse qui a transformé ses envies d’ailleurs en projets concrets. Ce qui est drôle, c’est que j’ai toujours su depuis toute petite que je vivrais à l’étranger. Côté études, j’ai fait un DUT Techniques de Commercialisation puis une Licence Professionnelle en tant qu’Assistante Commerciale Import Export Trilingue Anglais – Espagnol (spoiler alert: je suis loiiiiiiin d’être trilingue !)

Pendant ma licence pro, je devais réaliser un stage de 4 mois, idéalement à l’étranger. Ayant manqué cette opportunité lors de mon DUT, j’étais déterminée à ne pas laisser passer ma chance cette fois-ci. Je voulais absolument partir dans un pays anglophone pour améliorer mon anglais, mais sans me tourner vers des destinations « classiques » comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. La Nouvelle-Zélande, un pays qui me fascinait depuis des années, s’est imposée comme une évidence.

Malgré les doutes de mon directeur de programme – qui m’a conseillé d’envisager un plan B à cause de la distance – j’étais plus motivée que jamais à prouver que c’était possible. Après un mois de recherches actives et intensives, j’ai décroché deux propositions de stage dans des entreprises néo-zélandaises. En avril 2019, je me suis envolée seule pour une aventure de 4 mois au sud d’Auckland, qui allait marquer le début de mon parcours à l’étranger.

Malgré les défis et les moments difficiles, ce stage à l’étranger m’a profondément transformée et a marqué un tournant dans mes projets futurs. Je voulais repartir, cette fois avec mon compagnon et pour une durée plus longue. L’Australie m’attirait, mais nous avons finalement choisi le Canada comme compromis, un pays qui convenait mieux au niveau d’anglais de mon compagnon à ce moment-là.

Après avoir découvert le PVT, nous nous sommes immédiatement dit que c’était la solution idéale pour nous. Dès le 1er janvier 2020, nous nous sommes inscrits pour candidater au PVT Canada. Mon compagnon a eu la chance d’être tiré au sort 2 semaines plus tard et a obtenu sa lettre d’introduction le 11 mars 2020. Mais quelques jours après, tout a basculé avec la crise sanitaire. Nos plans ont été mis en pause et il a fallu attendre fin 2021 pour enfin partir.

Pour ma part, j’ai pu obtenir mon PVT Canada grâce à une offre d’emploi – condition exceptionnelle mise en place cette année-là. Mon compagnon s’est envolé le 08 septembre 2021 et je l’ai rejoint 2 mois plus tard. Notre aventure canadienne pouvait enfin commencer !

Nous sommes restés au Québec jusqu’en septembre 2022, à Montréal puis à Sutton, travaillant sans réelle pause et faisant quelques escapades par ci par là dès que l’occasion se présentait. Cependant, après un été pluvieux, nous avions besoin de changement. Nous rêvions de vivre notre PVT comme nous l’avions imaginé : voyager à travers un pays en van. Fatigués de la routine et pas du touuut prêts pour un nouvel hiver – initialement prévu en Colombie-Britannique pour notre 2nde année de PVT, nous avons décidé de changer complètement nos plans au dernier moment.

À deux semaines de notre vol Toronto-Vancouver, nous avons finalement modifié notre itinéraire direction la Nouvelle-Zélande. Nous avons pris un vol pour Paris afin de faire une escale surprise auprès de nos familles, préparer notre demande de PVT NZ et organiser notre prochain départ à l’étranger. Le 19 octobre 2022, nous atterrissions à Auckland, prêts pour une nouvelle aventure.

Nous avions prévu de rester 6 mois, la durée idéale pour éviter l’hiver canadien et profiter pleinement du climat néo-zélandais. Nous avons commencé par parcourir l’île du Nord en van, avant de nous installer à Hahei, près de Cathedral Cove où nous avons travaillé pendant deux mois. Ensuite, nous avons exploré l’île du Sud avant de conclure notre séjour par du woofing près d’Auckland.

Cette escapade en NZ a marqué un tournant dans notre réflexion personnelle. Elle nous a permis de faire le point sur nos attentes pour l’avenir. Où irions-nous après ? Devions-nous continuer à voyager ou ralentir et nous établir quelque part pour construire notre famille ? Peu à peu, la deuxième option s’est imposée : voyager, c’est génial, mais ne pas avoir son propre chez-soi finit par peser.

Le Canada nous semblait être une évidence. Nous aimions ses grands espaces, son bilinguisme et sa culture. Cependant, malgré l’accueil chaleureux des québécois, le Québec ne nous avait pas convaincus en raison de sa forte influence européenne qui ne nous avait pas offert le dépaysement recherché. Les provinces plus à l’ouest nous attiraient davantage, et l’Alberta s’est imposée comme le choix parfait : ses hivers ensoleillés, ses paysages spectaculaires dans les Rocheuses, son caractère anglophone et familial en faisaient une destination idéale. C’était décidé, Calgary serait notre prochain point de chute pendant nos derniers mois de PVT Canada pour voir si elle pourrait devenir notre « chez-nous ».

Le 16 avril 2023, nous avons atterri à Calgary. Nous avions trouvé un emploi dans les rocheuses pour lequel nous avons dû y mettre fin plus tôt que prévu. Nous sommes alors partis à Golden, en Colombie-Britannique, situé de l’autre côté des Rocheuses. Nous y sommes restés quelques mois avant de rentrer définitivement en France le 10 juillet 2023, marquant la fin de notre PVT Canada. Bien qu’il me restait encore quelques mois sur mon PVT, nous avons préféré écourter notre aventure à l’étranger pour assister à des événements familiaux importants prévus cet été-là que nous ne voulions pas manquer.

De retour en France, je me suis rapidement sentie décalée, probablement à cause d’un choc culturel inversé. Ne me sentant pas à ma place, j’étais persuadée que ce moment en France ne serait que temporaire et que nous finirions par vivre ailleurs. Après notre coup de cœur confirmé pour les Rocheuses canadiennes et l’Alberta, nous avons décidé de nous lancer dans les démarches pour obtenir la Résidence Permanente au Canada.

Après 5 mois d’attente dû aux différentes démarches à effectuer en amont pour l’inscription, nous avons enfin pu nous inscrire via Entrée Express, bien que notre score (383 points) nous laissait peu d’espoir d’être sélectionnés. Cependant, contre toute attente, nous avons eu l’immense chance d’avoir été tirés au sort dans un tirage spécial pour les francophones le 1er février 2024. Aussitôt, je me suis plongée dans la préparation de notre dossier que nous avons soumis le 30 mars 2024. Cependant, malgré des démarches rapides, notre vie était en suspend et l’attente devenait pesante : le délai de traitement initial de 5 mois était largement dépassé. Nous avions aussi appris que le nombre de dossiers en retard de traitement devenait de plus en plus élevé – lot dont nous pensions faire parti – et que le gouvernement canadien commençait à refermer les vannes pour immigrer au Canada, ce qui nous rendait la situation encore plus incertaine..

En septembre 2024, toujours sans nouvelles, nous avons décidé de reprendre nos vies en main et d’avancer. J’ai commencé à chercher un emploi en France pour sortir de cette période d’incertitude, mais une opportunité inattendue a tout changé : un job à l’étranger qui semblait parfait pour moi, en contrat VIE en Australie.

Entre mes recherches en France et ce processus de recrutement, l’Australie s’est rapidement imposée comme une évidence. Après plusieurs entretiens et quelques semaines de suspense, j’ai reçu la nouvelle tant espérée le 04 novembre 2024 : j’étais sélectionnée pour ce poste ! Nous voilà donc lancés dans une nouvelle aventure à l’étranger, cette fois-ci en Australie, à Sydney !

Ma mission a été validée par Business France le 15 novembre 2024 et j’ai reçu les documents nécessaires pour faire ma demande de visa quelques semaines plus tard. En décembre 2024, je lançais notre demande de visa que nous avons reçu en deux jours. Le 1er février 2025, mon compagnon et moi sommes arrivés à Sydney, prêts à écrire un nouveau chapitre de notre vie et réaliser un rêve que j’avais depuis des années.